Une équipe de l’Agaib Centrale, de ses Membres du Conseil d’Administration, de la Direction Régionale de l’Action Sociale et des Chefs Cantons, participent du 18 au 30 mai 2024 aux séances de sensibilisation et de distribution des foyers améliorés aux personnes pauvres et vulnérables de la Région Centrale. Les bénéficiaires concernées sont les populations des cantons de Komah, Kpangalam, Kadambara, Tchawanda et Kparatao.

Ces séances de sensibilisation et de distribution des foyers améliorés viennent à point nommé car la seule ressource énergétique disponible au plan national, renouvelable et accessible économiquement reste le bois. Conscient que le bois énergie est et demeure pendant plusieurs dizaines d’années la principale source d’énergie domestique au Togo, il apparaît urgent de relever le défi de la gestion concertée, participative et décentralisée des ressources forestières.

C’est pour régler le problème et améliorer la consommation de bois et réduire les effets néfastes face à l’environnement que Agaib a initié le projet intitulé : « Promotion, distribution et suivi du fonctionnement de 250.000 foyers améliorés au Togo pour améliorer les conditions sanitaires et sociales et protéger le climat dans les régions Centrale, Plateaux et Maritime en priorité » avec l’appui de Africa4climate dont l’objectif général est de contribuer à la réduction de la vulnérabilité énergétique au niveau de la consommation du bois énergie. C’est dans cette optique que l’équipe de l’Agaib Centrale a défini un plan de sensibilisation et de communication autour du projet pour permettre son appropriation définitive par la population.

Pour une mise en œuvre réussie, la coordination en collaboration avec le Ministère de l’Action Sociale a procédé à l’identification des personnes pauvres et vulnérables sur des critères clairs et objectifs avec l’implication des Chefs, les leaders des quartiers et villages. Ce dispositif permet d’avoir la traçabilité des foyers distribués gratuitement par la coordination dans un élan de solidarité sociale et de vivre ensemble pour un suivi efficace dans les ménages en vue de la prise des coordonnées au GPS.

Dans cette perspective, une phase de sensibilisation et de distribution des foyers améliorés a démarré le 18 mai et prendra fin le 30 mai. Voici certaines images d’illustration des séances de sensibilisation :

 

et de distribution des foyers améliorés :

Achetez les foyers améliorés ASUTO vendu à 2.500 F chez les artisans soudeurs ou à 3.000 F et utiliser de façon optimale c’est accompagner les efforts du gouvernement et du partenaire financier dans la lutte contre les effets néfastes du changement climatique. D’ailleurs c’est pour faire l’avancement de la mise en œuvre des activités du projet, que 9 partenaires européens et américains se sont rendus à Sokodé puis à Tsévié puis à Agoe pour échanger avec les bénéficiaires et les acteurs du projet sur la conduite des activités et les effets socio-économiques et environnementaux du projet après un an de mise en œuvre. Ils n’ont pas hésité à enfiler les tenues traditionnelles de Sokodé au cours de leur suivi en ce mois de consommer local. Ils sont très satisfaits des résultats du projet et ont promis soutenir les efforts du gouvernement à travers AGAIB centrale jusqu’en 2032 et couvriront les 5 régions du Togo. Ensemble adoptons les foyers améliorés à bois et à charbon pour réduire la forte pression exercée sur le couvert végétal de notre cher pays le Togo.

Photo de famille au centre TMSU (Traitement des Matières Solides et Urbaines) de Dalavé Tsévié.

PHOTO: Les types de foyers améliorés vulgarisés

Les séances de sensibilisation dans 4 cantons des communes de Tchaoudjo ont eu lieu du 07 au 10 juillet 2023 et plus précisément dans les cantons de Kpangalam, Tchalo, Kparatao et Sokodé. Cette vaste séance de sensibilisation se situe dans le cadre de la subvention du Gouvernement Togolais et du partenaire Africa 4 Climate. Ces subventions sont à hauteur de 2.500 F par foyer à charbon vendu à 2.500 F par l’artisan soudeur et 3.000 F chez les revendeuses qui gagnent 500 F par foyer pour les besoins essentiels de leur ménage.

PHOTO: Séance de sensibilisation dans le canton de Kpangalam

Que ce soit dans les cantons de Kpangalam, Tchalo, Kparatao ou de Sokodé le thème abordé est le suivant : « Les effets néfastes du changement climatique et la nécessité d’adopter des foyers améliorés à bois himalayen et à charbon Asuto pour réduire la forte pression sur les ressources naturelles en voie de disparition dans nos régions du Togo »

PHOTO: Séance de sensibilisation dans le canton de Tchalo

Ces séances ont permis de toucher en tout 274 personnes en présence des chefs cantons, chefs de quartiers, les membres des CDQ et les femmes (205) qui sont le plus sollicitées en matière de l’efficacité énergétique et surtout dans le système de cuisson dans les ménages, petit commerce et la restauration. Des séries de questions-réponses ont permis une meilleure compréhension du sujet brûlant pour tous les pays du monde à des degrés et niveaux différents.

PHOTO: Séance de sensibilisation dans le canton de Kparatao

Les membres des CDQ ont reçu des fiches de recensement des besoins en foyers améliorés à bois et à charbon par quartier. Les chefs traditionnels ont salué l’initiative de l’AGAIB Centrale et de son partenaire Africa 4 Climate qui cadre avec la feuille de route 2025 du gouvernement togolais. Ils ont pris l’engagement de poursuivre la sensibilisation à proximité : quartier par quartier pour un très fort taux de pénétration de l’information en vue d’une adoption et utilisation optimales des foyers améliorés dans chaque ménage. Les séances de sensibilisation ont pris fin sur une note de satisfaction des participants qui ont acheté sur place des foyers améliorés ASUTO exposés pour la circonstance.

PHOTO: Séance de sensibilisation dans le canton de Sokodé

Des supports de la sensibilisation ont été remis à chaque chef de canton afin de poursuivre la communication et l’information à tous les niveaux.

Photo: A gauche le DG Africa 4 Climate (Antonio PELOSI) et à droite le Coordonnateur de l’Agaib Centrale (Piabalo KAMANG) tous deux remettant un foyer amélioré à charbon aux bénéficiaires

Lancement officiel de la production et distribution des foyers améliorés à bois himalayen et poursuite de la distribution des foyers à charbons Asuto ce mercredi 14 juin 2023 à Agbalipé dans la commune Zio 1 (Préfecture du Zio / Région Maritime). Cette action portée par l’Agence d’Appui aux Initiatives de Base AGAIB Centrale avec le financement de Africa 4 Climate, vise à fournir aux populations des outils de cuisson économique en charbon de bois  et bois de chauffage. L’action par ailleurs va contribuer à lutter contre les effets du changement climatique.  

La promotion et la diffusion des foyers améliorés ne sont pas chose nouvelle pour l’AGAIB Centrale.  Le dévouement à cette activité vient du succès qu’elle a connu  lors de l’exécution du Programme d’Appui à la lutte contre le Changement Climatique PALCC avec le  financement de l’Union Européenne pour une période de trois ans. Avec une diffusion de 67 000 foyers améliorés comptant pour le PALCC, l’engouement au sein des communautés a suscité plus de demandes. Aujourd’hui, l’action se poursuit avec un autre partenaire : Africa 4 Climate pour cinq ans.

A la cérémonie de lancement à Tséviè de la production et distribution des foyers améliorés, l’AGAIB Centrale fait la promotion de deux types de foyers : Le foyer à bois himalayen et le foyer à charbon Asuto.  Pour les cinq prochaines années, il est prévu la production de 200 000 foyers. Soit, une production de 162 000 foyers à charbon et 38 000 autres à bois.

Le foyer à bois himalayen qui est promu  est construit directement dans les ménages des bénéficiaires selon la taille et la préférence du demandeur. Ce type de foyer utilise le bois de chauffage. Il est construit avec une cheminée qui oriente la fumée vers l’extérieur du cadre de la cuisine. Ce qui évite à l’utilisateur du foyer les maladies dues à la fumée.

Photo: Foyer amélioré à bois type hymalayen

Quant au foyer amélioré à charbon, il utilise le charbon de bois et est déplaçable. Il est construit suivant des normes lui permettant de consommer peu de charbon et de conserver la chaleur pendant des heures même après la cuisson. Ce type de foyer est beaucoup plus hygiénique dans la mesure où il ne laisse pas échapper la cendre. 

Photo: Foyer amélioré à charbon

Selon le rapport de 2009 du système d’information énergétique du Togo, la part de la biomasse atteint 71% de la consommation finale nationale contre 26% pour les produits pétroliers et 3% pour l’électricité. C’est dire que la biomasse joue et jouera pendant plusieurs décennies un rôle important en besoin énergétique au sein de la population togolaise. D’où l’importance de gérer durablement cette ressource au moment où le gouvernement mène une double ambition ; parvenir à une couverture forestière de 25 % d’ici 2025 et planter un milliard d’arbres à l’horizon 2030.  .

Ceci étant, l’utilisation de ces types de foyers permet non seulement de diminuer la consommation du bois et du charbon, mais vient aussi insuffler une culture de sauvegarde environnementale et sanitaire (Protéger les forêts communautaires menacées, lutter contre la pollution, diminuer les  risques pour la santé, réduire les dépenses énergétiques des ménages et accompagner la politique environnementale nationale du pays).

L’autre aspect non négligeable de ce projet, c’est qu’il met en action toute une chaine de production qui emploie la main d’œuvre locale (artisans soudeurs, potiers, distributeurs et revendeurs…). Ici, le projet se lie une fois encore à une des ambitions du gouvernement togolais: la lutte contre le chômage des jeunes.

En attendant la mobilisation d’un fonds pour couvrir toutes les régions du pays, le projet pour l’instant, couvre les régions Maritime, Plateaux et Centrale. Chaque région concernée dispose d’une antenne dans la ville chef-lieu de région (Tsévié, Atakpamé et Sokodé).

T. Serge

Le Projet d’Appui aux Investissements Agricoles des Jeunes (PAIAJ) affute ses armes pour une bonne action de terrain. Du 06 au 08 juin 2023, des animateurs, techniciens supérieurs en production végétale et animale, les chargés de suivi évaluation et chefs de mission ont suivi à Notsè dans la préfecture de Haho, une formation de recyclage sur l’utilisation du dispositif informatisé de suivi évaluation des projets mis à disposition par l’Unité de Gestion du Projet d’Appui à l’Employabilité et à l’Insertion des Jeunes dans les Secteurs Porteurs PAEIJ-SP. Une formation de pointe pour outiller les participants dont ceux  de l’Agence d’Appui aux Initiatives de Base AGAIB Centrale dans la mise en œuvre du PAIAJ au profit des bénéficiaires.

Photo 1: Séance de collecte des données auprès d’un bénéficiaire du PAIAJ

Tablette à la main, bénéficiaire en face, sans doute, une séance de question réponse entre l’agent de terrain et le bénéficiaire du PAIAJ (Voir Photo 1). C’est ce à quoi répond la formation de Notsè. Parvenir à collecter les informations depuis le terrain et les renseigner sur la plateforme numérique du PAIAJ pour permettre un suivi et mesurer les performances du projet et rendre compte aux différents partenaires.

Cette formation de trois jours vient après celle de février 2022 qui avait consisté à développer un dispositif informatisé de suivi évaluation du projet PAIEJ-SP avec l’appui d’un consultant. Les outils produits ont permis de faire le paramétrage électronique. Ce qui permet aujourd’hui d’envisager son déploiement sur le terrain. A cet effet, les utilisateurs doivent connaitre et maitriser le maniement de l’outil.  

Photo 2: Vue d’ensemble des participants de la formation

Le PAIAJ est orienté vers les jeunes non éligibles aux projets et programmes d’insertion des jeunes disponibles au Togo. Il répond à un besoin de renforcer la compétitivité des chaines de valeurs promues par le PAEIJ-SP. L’exécution du PAIAJ vient ainsi renforcer les actions du PAEIJ-SP par l’inclusion des jeunes exclus tout en accélérant leur intégration socio-économique. Les principaux bénéficiaires sont les jeunes, hommes et femmes, exclus des autres mécanismes de financement existants au Togo.

T. Serge